Göteborg !

L'Aller

Annika et son sourire m'accompagnent une nouvelle fois !
Annika et son sourire m'accompagnent une nouvelle fois !

Mi février, avec Annika, on s'est décidé pour aller dire bonjour à Göteborg ! La deuxième ville de Suède... Vivi et Stéphanie l'avaient déjà découvert il y a quelques temps,  et ça avait l'air vraiment sympa ! Au programme, autostop et couchsurfing, on avait aussi Alice et Léa de l'EMAC à qui on pouvait faire un petit coucou !

 

Départ 9h, on prend le bus pour aller vers un spot dans la bonne direction, de l'autre côté de la ville... Il fait super beau, et "chaud" (0°C) !
Après un premier essais peu concluant, on marche un peu vers une autre bretelle d'autoroute qui semble un peu plus fréquentée...
Mais la plupart des gens semblent juste faire leurs courses dans les parages, et on attend une demi-heure sans qu'une voiture s'arrête ! 

Au moment où on commence à douter un peu et à envisager un autre endroit, l'improbable se produit : Un semi-remorque se stoppe en plein milieu de la bretelle ! Monsieur va directement à Mellerud, une petite ville située à mi-trajet !

Une petite carte pour vous situer !
Une petite carte pour vous situer !

C'est toujours agréable de se faire prendre dans un camion ! On est haut placé, dans une cabine très confortable, sans aucune vibration et avec un sentiment de toute puissance dû aux quelques centaines de chevaux qu'il y a sous nos fesses. Notre chauffeur n'est pas très bavard, et il nous met la radio ; La musique et l'ambiance chaleureuse et tamisée ont raison d'Annika, qui s'endort une bonne petite heure ! Moi, je découvre le paysage et j'essaye de comprendre le fonctionnement de l'étrange levier de vitesse du camion.

 

En France, un des défauts des camions est qu'ils sont d'une insupportable lenteur... Mais en Suède, voitures et camions roulent à la même vitesse, et c'est plutôt pépère : 80-90km sur autoroute... On se fait pratiquement jamais dépasser.

Le chauffeur nous dépose à l'entrée de la ville... Après une petite pause café, on se pose au premier rond point qu'on trouve... L'endroit n'est pas parfait, mais bientôt un papa s'arrête et se propose pour nous amener jusqu'à Trollhättan, la dernière grande ville avant Göteborg !

Monsieur s'y rend pour se faire examiner la main à l'hôpital : il est guitariste professionnel mais depuis peu il a une douleur qui l'empêche de jouer. Par contre, il nous fait écouter sa fille, qui est chanteuse -et professionnelle elle aussi-. C'est très joli ! Il est un peu inquiet pour nous, et puisqu'il est bientôt midi, il nous propose même de manger chez lui... Nous on est un peu trop pressé d'arriver, du coup il va faire un détour pour nous : il nous dépose sur la bonne voie, et nous conseille par sécurité de prendre le bus jusqu'à Göteborg. Mais bon, c'est vraiment la dernière ligne droite, je me dis que ça va pas être trop dur de trouver une voiture !

Et bim, quelques minutes plus tard, un couple s'arrête... Leur voiture est déjà surchargée, mais on est pas difficile, et on prend nos sac sur les genoux. La petite anecdote rigolote : la femme est plombière, et elle a pas vraiment la tête de l'emploi ! Je l'ai prise à la dérobée pour vous montrer =)
Donc voila, une suédoise typique blonde, fashion et plutôt mignonne, je n'ose même pas imaginer le nombre d'hurluberlus qui sabotent régulièrement leur évier pour revoir leur plombier.

Göteborg

Ça y est ! Le gentil couple nous dépose vers Central Station, en plein centre de Göteborg !

 

Là on retrouve notre hôte pour les deux prochaines nuits : Mademoiselle Cecily Irvine ! Il fait super beau mais le soleil va pas tarder à se coucher, aussi on se dépêche de se balader un peu, et de profiter tant qu'on peut des chaleureux rayons de l'astre diurne. On regarde Haga, un quartier assez typique de Göteborg, avec des rues pavées, des bâtiments  l'architecture particulière et des commerces pas encore tout à fait bousillés par le tourisme de masse !

 

Bon, on s'arrête quand même pour prendre un fika, et je découvre sur les conseils de Cecily le Banana Kaka, un gâteau à la banane (vous l'aurez compris), mais qui s'avère délicieux et d'une légèreté peu commune :P

 

Cecily est une fille de 21ans, mais elle travaille déjà : elle est hôtesse d'accueil dans un des théâtre de la ville presque chaque soir de la semaine, et elle essaye de vivre le plus possible de sa musique : elle compose pas mal, des sons un peu à la Yann Tiersen... Avec ce job d'appoint et ses créations, elle arrive à vivoter sans trop de problème, avec à peu près 500€/mois. Bref elle n'est pas vraiment dans les rouages de la société de consommation. Elle voyage beaucoup, mais aime aussi accueillir des couchsurfeurs quand elle peut. (Au passage, sa personnalité m'a fait penser à celle d'une Manon Alberger. Coucou Manon !)

Voici quelques petites photos de la fin d'après-midi ! 

"Oscar Fredriks Kyrkogata"     by night
"Oscar Fredriks Kyrkogata" by night

Cecily devant d'ailleurs s'absenter pour bosser, on flâne encore un peu, et on s'essaye à la photo de nuit. Pour ma part c'est peu concluant (voir ci-contre), mais Annika a un appareil de compèt', donc à mon avis elle s'en est un peu mieux sortie ^^

 

Sinon, on s'est aussi arrêté pour faire quelques courses, Cecily nous a gentiment filé son adresse et ses clés, donc on va aller lui préparer un bon petit plat ! Vive CouchSurfing !

Cecily et Annika étant végétariennes, on s'offre pour l'occasion des saucisses au soja (moins mauvaises que je le pensais) et plein de petits légumes bios pour se faire un wok royal !

La bouille de Cecily !
La bouille de Cecily !

Après ce copieux repas, tout le monde est plus ou moins exténué, donc on papote un peu, on écoute quelques musiques (zut de zut, j'ai pas pris de notes et j'ai tout oublié !), et on se couche très vite. 

 

Un petit mot quand même sur le superbe appartement de Cecily : elle y a accumulé au fil des ans une bonne quinzaine d'instruments, de la basse électrique au yukulélé, et y entasse des plantes partout ! Sur les murs, des photos de voyage, d'autres plus posées, des affiches de films et des guirlandes lumineuses. L'ambiance y est vraiment agréable, tamisée et veloutée. Elle aurait plu à une Elodie !

 

 

La mer, une Alice, et du saumon !

Ce samedi, il pleut. Il pleut même bien, comme je ne l'ai -jusque là- jamais vu en Suède. Mais on est en voyage et on est motivé, le matin on se décide donc pour aller se faire un petit tour en ferry ! En effet, Göteborg étant au bord de la mer, il y a tout un chapelet d'îles qui ont l'air assez jolies... Et puis on a juste à s'acheter un billet de tram et le prix englobe le trajet en ferry ! Trop cool, Cecily nous accompagne pour nous faire la visite, et nous faire partager un bout de sa culture.

 

Par contre, horreur et damnation, dans la précipitation du départ j'ai fais l'énorme erreur d'oublier mon appareil photo dans l'appart' ! Les souvenirs de cette journée seront donc seulement faits de mots. Pardon, Ô, lecteur.

 

On arrive à la mer : les relents et les embruns de la pluie rappellent la Bretagne en hivers. Il n'y a pas foule sur l'embarcadère, et la bonne nouvelle, c'est que le bateau est bien chauffé ! 

 

On navigue. c'est super, notre ferry joue les brise-glace parmi les icebergs (on est quand même loin de Titanic ;P). Les îles sont toutes charcutées par le vent, les rochers à vifs, ciselés par les vagues, la neige et la glace soulignent le paysage de traits blancs et miroitants. Parfois on aperçoit des bâtisses et des pontons, paraît il que quelques personnes habitent là toute l'année ! Je me risque à aller sur la passerelle extérieure, mais n'y reste pas longtemps : le vent est glacial !

 

On apponte sur une île plus grande que les autres. Après, le ferry va faire un grand tour, puis revenir au même endroit, aussi la courageuse Annika décide d'aller marcher un peu... Cecily et moi on est -pour ainsi dire- moins chaud. Donc on va juste rester dans la confortable cabine jusqu'au retour ! Ouais bon d'accord, c'était pas super aventureux, mais même les pieds sur le radiateur, j'avais du mal à me réchauffer !

 

Par contre, on a bien parlé avec Cecily, c'était cool ! On dessine un peu, elle est plus douée que moi mais je m'applique quand même. Mademoiselle aime les filles, on en discute sans aucun tabou, de sexualité, mais aussi de voyages, de rencontres, d'amitiés. Je suis impressionné par le courage qu'elle a de consacrer sa vie à sa musique... Mais elle préfère cette vie un peu underground, en marge du classique Métro-Boulot-Dodo. Elle est libre de faire ce qu'elle veux et fait ce qu'elle aime, elle projette de grands voyages et essaye d'apprendre chaque jour un peu plus. J'aime beaucoup.

Sinon ce qui me rassure, c'est que si j'ai encore du mal à tenir une grosse conversation, j'arrive maintenant à me débrouiller en anglais sur à peu près tout les sujets. 

 

Annika nous rejoint comme prévu, et nous accostons bientôt au port de Göteborg. Cet aprèm, Cecily à encore un peu de travail, mais on a rendez vous avec une copine des mines d'Albi : J'ai nommé Alice Groisier ! C'est génial de revoir un sourire connu ^^. Pour elle ça se passe pas mal... Comme pour moi, il n'y a pas trop de boulot, mais par contre elle a en gros tout en cours et rien à la maison. On se prend un petit café et on discute un peu.

Ensuite, puisque la pluie ne veut pas s'arrêter, on décide de se faire un ciné, ouééé, mon premier cinéma Suédois ! Conseillé par Cecily, on va au Hagabion : un cinéma d'arts et d'essais qui est pour le coup beaucoup moins cher que les autres. Après quelques hésitations on est partant pour "Pojken med cykel", ou "Le Gamin au Vélo", qui est un film belge et qui sera sous-titré suédois. Si pour moi et Alice, le belge était facile à comprendre, le chalenge était autrement plus épineux pour Annika, qui baragouinne seulement quelques mots de français, et n'est pas non plus super à l'aise dans la langue de Stieg Larsson (cf Millenium). Mais finalement en superposant les savoirs elle a réussi à tout comprendre !

 

Alice nous quitte peu après, mais peut être qu'on se reverra un coup si elle décide d'aller voir un jour Karlstad, ou si je redescend à Göteborg !

 

Sous la pluie c'est quand même pas très fun de visiter une ville... Aussi, repoussé par le vent, la nuit et le froid, on rentre vite chez Cecily. Mais là bas, elle me propose une dernière petite expérience : le DumpsterDiving ! Elle a trouvé un bon petit spot : vers 22h, on passe par un trou dans un mur pour aller dans l'arrière cours d'une grande surface, et là, sous un hangar, il y une dizaine de poubelles où s'entassent tout les invendus et les produits "périmés" du jour ! On à juste à se servir. Meuh nan môman, je n'ai pas besoin de fouiller dans les poubelles pour survivre ! mais c'est assez interressant de voir la quantité de produits encore frais, emballés, qui sont écartés des rayons : Pain et viennoiseries, Fruits et légumes, Viandes, Poissons, Yaourts et produits laitiers ! Le tout est parfaitement conservé par le froid. Cecily me précise que c'est comme ça chaque jour, et que si elle voulait elle pourrait presque vivre uniquement en chapardant ! Pour ce soir, on se décide pour quelques pavés de saumon, des bananes, des tomates cerises, et des yaourts ! Je pense qu'il y en avait pour un peu plus de 20€

 

J'ai donc cuisiné du saumon en papiotte, avec une poëlée de petits légumes, et Cecily a fait une purée de patates et patates douces à la muscade fraiche. Le resto n'est pas loin ! Hum, finalement Annika n'a pas osé toucher au saumon de peur de l'intoxication alimentaire, mais moi et Cecily on s'est pas privé (et on a eu raison !).

 

 

Cecily nous donnant quelques conseils de départ...
Cecily nous donnant quelques conseils de départ...

Dimanche. Il nous faut déjà partir ! On se rend compte au dernier moment qu'on ne sait pas du tout où se placer pour quitter Göteborg, donc notre hôte nous fait un plan à l'arrache... Mais c'est bien suffisant !

 

Donc on prend un bus et on s'arrête à une première bretelle d'autoroute. Il y a une station essence à côté, de la place pour s'arrêter, et un peu de trafic donc j'ai bon espoir... Mais après une demi-heure d'attente je me pause des questions. Alors on cherche les solutions alternatives : on va demander aux gens dans la station, mais ce sont pour la plupart des autochtones qui ne vont pas plus loin que la prochaine sortie... Et puis Annika n'est pas franchement à l'aise vis à vis du fait de demander directement un service aux gens...

On essaye aussi d'aller dans un parking pour routiers, un peu plus loin... Je sais que contrairement à en France, les camions on le droit de rouler le dimanche. Mais en fait, culturellement, la plupart des chauffeurs prennent ce jour pour le repos, donc on ne trouve pas un camion qui va dans notre direction.

Ya des fois où ça marche pas !
Ya des fois où ça marche pas !

Du coup on prend un autre bus qui va plus loin. Mais c'est presque pire, c'est une sorte d'intersection et non seulement les voitures vont vite mais en plus elles ont moyen la place de s'arrêter... On attend encore une bonne demi-heure. Annika perd finalement un peu patience et décide d'aller prendre le train. Moi, borné comme je suis, je décide de persévérer encore un peu.

Contraction des Métaux : Démonstration.
Contraction des Métaux : Démonstration.

Je marche pendant un quart d'heure. Là où on était, les voitures étaient plutôt occupées par des gens allant faire leurs courses pas loin. Le but est donc de trouver un passage avec des voitures faisant le trajet jusqu'à -au moins- Trollhättan. Finalement je traverse un pont pour rejoindre l'E45. Au milieu du pont, je note l'effet de contraction du metal : avec le froid, les deux pans du manteau sont écartés de plus de 15cm !!! Je pourrais presque passer le pied dedans !

 

De l'autre côté, il y a des travaux ce qui fait méchamment ralentir les voitures, et toutes vont dans ma direction... après encore 15 minutes d'attente, une voiture s'arrête enfin ! Ouf ! Plus de deux heures d'attente pour quitter Göteborg, c'est presque pire qu'en Espagne ! Heureusement on était parti assez tôt, donc même avec ce giga-retard, il y avait moyen que j'arrive à Karlstad avant la nuit!

 

Je vous met ici quelques photos du retour, cliquez pour les agrandir :

Quelques mot sur ce retour, qui c'est quand même pas mal goupillé malgré mon mauvais départ : Le premier à s'arrêter est un turc, et sa voiture est super chauffée, ce qui est très agréable après ces durs moments dans le froid. Il m'emmène à Trollhättan, ce qui me fait déjà en gros un quart de mon trajet. Il s'arrête un coup pour acheter du thé, puis me dépose sur un des derniers rond-points de la ville avant l'autoroute.

 

C'est pas la meilleure place, mais les gens me sourient, donc il me voient. Après 10 petites minutes, un monsieur s'arrête. Bon, il va à Uddevalla, ce qui n'est pas du tout ma direction. Mais je monte quand même en me disant qu'il pourra me déposer sur la vraie route, et ce sera plus facile là-bas.

 

En fait, non. Je me retrouve sur une bretelle qui va d'un autoroute à un autre, et un peu plus loin, un panneau indique qu'il ne faut pas dépasser les 100km/h. Notons que si un automobiliste voit bien votre pancarte lorsqu'il est à 30, ce n'est déjà plus trop le cas à 50km/h... Et lorsqu'ils vont encore plus vite s'ajoutent à cette difficulté le fait qu'ils doivent prendre leur décision en moins de 2-3 secondes, et qu'ils doivent freiner vraiment sec pour s'arrêter ce qui peut être dangereux. Bref, serait-ce la galère ?

La technique dans ces cas là est de faire une pancarte très très lisible, noir sur blanc en caractères 500 (par exemple pour Stockholm vous mettriez juste "STO").

Ensuite, tout les conducteurs vont instinctivement lever le pied en vous voyant, vous pouvez alors augmenter les chances qu'ils s'arrêtent et vous rendre plus visible en marchant en marche arrière sur quelques pas, comme si vous saviez qu'ils allaient s'arrêter. Oui, il faut penser Skywalker =) Globalement, c'est peut être une méthode coué, mais après un quart d'heure une camionnette s'est arrêtée pour me prendre.

Entre deux voiture, une petite photo de ma silhouette avec le soleil rasant
Entre deux voiture, une petite photo de ma silhouette avec le soleil rasant

C'est un Monténegrais qui ne va pas très loin, mais qui est déjà très gentil de me tirer de ce mauvais pas. Cet été je suis passé par Podgoriza pendant un trip France-Grèce, donc on discute un peu de son pays, ça lui fait très plaisir ! La camionnette va pour le coup très vite, et ce qui m'étonne c'est qu'elle ne semble pas ralentir lorsqu'elle croise un radar (mais je comprendrais plus tard pourquoi !)

 

Il me dépose à Frändefors, où j'utilise l'arrêt de bus comme très bon spot, et trouve très vite un chauffeur pour Mellerud. Le boulot de celui-là n'est plutôt pas commun : il fait des aller-retours jusqu'en Allemagne pour remplir sa camionnette d'alcools (il connait un passeur pour la frontière), et revendre ses bouteilles au black en Suède. Paraît il que le marché est plutôt florissant, mais en même temps, ici je ne crois pas qu'on puisse officiellement trouver une bouteille de piquette à moins de 7-8€ ^^

 

Mellerud. C'est drôle, je suis exactement à notre premier arrêt de l'aller ! Ici, tout est facile, et 2-3 minutes à peine après être descendu de voiture, un Suédois s'arrête et me propose de m'emmener jusqu'à... Karlstad ! Youhou !

 

Le monsieur m'explique qu'il m'avait déjà vu sur la bretelle de Trollhättan et qu'il avait hésité à s'arrêter... Et sa mauvaise conscience le travaillait depuis ! Heureusement, il s'était arrêté pour faire le plein un peu avant Mellerud, ce qui m'avait permis de le dépasser et de lui donner une seconde chance !

Du coup il est vraiment trop sympa, et me propose en vrac de m'offrir de la nourriture, des cigarettes, du snuss et même une petite bouteille de Smirnoff Ice ! N'ayant rien mangé depuis le matin j'accepte avec joie de grignoter un peu, mais je me dis que boire de l'alcool me retournerait en deux minutes !

 

Une dernière petite anecdote : lui aussi a tendance à rouler plus à 120 qu'à 90, et il ne ralenti pas pour les radars... Curieux je lui demande pourquoi cette immunité. Et en fait, les radars Suédois ont besoin de voir la tête du chauffeur pour valider le délit ! Du coup à chaque radar, il a juste à lever sa tête au dessus du pare-soleil pour passer en mode autruche et ne pas se faire avoir !!! Paraît il que si tu met ta main devant tes yeux, c'est pareil...

Chauffards, dépêchez vous (blague à part), parce qu'il y a quand même une réforme qui va bientôt passer, et les radars risquent de redevenir normaux !

 

Bon prince, mon chauffeur fait même un petit détour pour me déposer devant chez moi ! Finalement, je suis arrivé à Karlstad 10-15 minutes après Annika, ce qui n'est pas si mal ! Bien crevé par ce voyage, je me couche sans attendre... Dés demain il faudra bosser !

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